jeudi 24 mars 2016

AVC OU Attaques cérébrales


L'accident vasculaire cérébral
Les maladies vasculaires cérébrales sont la première cause de décès chez les femmes.  la première cause de handicap de l’adulte en France, et la seconde cause de démence après la maladie d’Alzheimer.
-, 1 400 000 personnes sont touchées par un AVC en Europe et 12 millions dans le Monde chaque année .
- Selon l’étude publiée par Struijs en 2005, le nombre d’AVC pourrait augmenter de 28% entre 2000 et 2020 du fait du vieillissement de la population. Mais les AVC ne touchent pas que les personnes âgées, en effet ¼ des personnes concernées ont moins de 65 ans.
Or, ses conséquences sont redoutables puisque :
·         une personne sur cinq décède dans le mois qui suit,
·         deux sur trois gardent des séquelles,
·         une sur trois risque une récidive dans les cinq ans,
·      une sur quatre ne reprendra jamais d'activité professionnelle,
·         une sur trois deviendra dépendante.
Des chiffres Suites d'un AVC
·         20% des personnes meurent dans le mois qui suit.
·         75% des survivants en gardent des séquelles définitives.
·         33% devient dépendant toute sa vie.
·         25% ne reprendra jamais d'activité professionnelle.

Qu'est-ce qu’un accident vasculaire cérébral ?

Qu'une artère se bouche ou se rompe et c'est l'accident vasculaire cérébral ou Attaques cérébrales. Dans le premier cas, on parlera d'infarctus cérébral. Dans le second, d'hémorragie cérébrale.
Artère bouchée ou rompue, une partie du cerveau est alors en danger de destruction. Selon la zone du cerveau touchée, les conséquences peuvent être redoutables :
·         paralysie plus ou moins complète d'un ou plusieurs membres
·         diminution ou disparition de la sensibilité de la face ou des membres,
·         difficulté d'élocution, de compréhension,
·         troubles de la mémoire, de l'équilibre.

Qui sont Les signes de l'AVC ?

L'accident vasculaire cérébral n'est pas une fatalité. Il existe des signes précurseurs qui, s'ils sont rapidement pris en compte, peuvent éviter la survenue d'un AVC ou en réduire les conséquences.
Parfois, l'interruption de la circulation du sang dans une partie du cerveau n'est que transitoire et n'entraîne pas de destruction cellulaire. On parle alors d'accident ischémique transitoire (AIT) qui se manifeste par des signes apparaissant brutalement et disparaissant au bout de quelques minutes. Il peut s'agir :
  • d'une faiblesse ou paralysie brutale d'un bras, d'une jambe, de la face ou d'une moitié du corps (c'est l'hémiplégie),
  • de difficultés à parler se manifestant par une gêne à trouver ses mots ou l'utilisation d'un jargon incompréhensible,
·         de troubles de la vision. Un œil ne voit soudainement plus ou la vision est perdue pour la moitié d'un champ visuel
 Qu’est ce qu'infarctus cérébral ?
Il correspond à la mort des cellules nerveuses du cerveau, privées de sang, donc d'oxygène, du fait de l'occlusion d'une artère, qui survient toujours à partir d'une plaque d'athérome plus ou moins sténosée. L’occlusion d’une artère cérébrale peut-être aussi être due à un caillot qui migre depuis une des grosses artères irriguant le cerveau, comme l'artère carotide interne ou l'artère vertébrale, ou même depuis l'aorte : on parle alors d’embolie cérébrale. L’embole peut également provenir des cavités cardiaques, lorsqu'il existe, par exemple, des troubles du rythme comme une arythmie par fibrillation auriculaire.
L’occlusion peut se former directement dans les toutes petites artères, ce qui est fréquent chez les hypertendus et les diabétiques. Il se forme alors en aval des artérioles des petits trous au niveau du tissu cérébral qu’on appelle lacunes.
25% des infarctus cérébraux sont dus à l'athérosclérose, 25 % aux emboles qui partent du cœur, 25 % encore à l'occlusion progressive des petites artères cérébrales. Pour le reste, près de 80 causes différentes existent pour expliquer l'infarctus cérébral, comme trop de globules rouges, trop de plaquettes, une inflammation des vaisseaux, etc.
c'est quoi une hémorragie cérébrale
La rupture d'un vaisseau à l'intérieur du cerveau provoque ce qu'on appelle l'hémorragie intracérébrale, la zone atteinte étant appelée hématome. L'irruption de sang dans le tissu cérébral comprime et endommage celui-ci, entraînant une souffrance des cellules nerveuses, voire leur destruction.

La principale cause de l'hémorragie cérébrale est l'hypertension artérielle, à l'origine de lésions progressives de petits vaisseaux qui finissent par se rompre. Des malformations vasculaires ou certains troubles de la coagulation sanguine peuvent également être à l'origine de ces hémorragies et c'est pourquoi on conseille une observance rigoureuse des dosages lors d'un traitement anticoagulant. Selon le siège et le volume de l'hématome, les symptômes peuvent être discrets ou au contraire se traduire par une paralysie massive de la moitié (gauche ou droite) du corps, associée à un coma, des troubles du langage, voire un décès en quelques heures.