mardi 6 octobre 2020

Contraception, quelle efficacité 

 


Quand on souhaite une vie sexuelle épanouie sans pour autant lancer un bébé, la contraception est le gage de l'harmonie et de la tranquillité. Mais au fait, connais-tu l'efficacité de chaque méthode. C'est plutôt important pour choisir 

l'efficacité à 100 % n'existe pas !

Aussi,  il est très important de savoir à quel point on peut se reposer sur telle ou telle méthode. Simplement parce que c'est un élément essentiel du choix de sa contraception. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a calculé dans les conditions parfaites, ou dans les conditions de vie réelle, à quel point chaque méthode était efficace. Voici les résultats, parfois surprenants, en commençant par la méthode la plus efficace et en allant vers les méthodes de moins en moins efficaces :

Notez  bien :le pourcentage indiqué correspond au nombre de grossesses que l'on observe pour 100 femmes utilisant la méthode pendant une année.

L'implant contraceptif est la méthode qui remporte la palme de l'efficacité avec 0,05 % de grossesses seulement. Elle est même plus efficace que la stérilisation masculine appelée aussi ligature des canaux déférents (0,15 % de grossesses) et la stérilisation féminine ou ligature des trompes (0,5 % de grossesse). En plus, l'implant est une méthode réversible qui présente peu de contre-indications.

Le stérilet hormonal présente 0,1 % de grossesses sur un an. Ce stérilet hormonal a en plus tendance à diminuer l'abondance des règles.
>> Des témoignages sur l'implant.

Le stérilet au cuivre 0,6 à 0,8 grossesses. Le stérilet au cuivre est non hormonal, c'est son avantage, mais il a tendance à augmenter l'abondance des règles.
>> Découvre des témoignages sur la pose du stérilet.

La contraception en piqûre (Depo-Provera®, une injection tous les 3 mois de progrestatif dans les fesses) présente 0,3 % d'échec en cas d'utilisation parfaite et 3 % en cas d'utilisation réelle. À quoi est dûe cette différence ? C'est que l'injection doit être faite toutes les 12 semaines. Si la femme qui a choisi cette contraception oublie ou retarde son injection, elle risque une grossesse.

La minipilule, l'anneau contraceptif et le patch contraceptif occasionnent 0,3 % de grossesse en cas d'utilisation parfaite et 8 % en utilisation réelle, avec surtout l'aléas de l'oubli... Oubli de pilule, ou bien oubli de changer le patch ou l'anneau, ou encore oubli de recommencer la plaquette le patch ou l'anneau après les 7 jours d'arrêt, voici les causes des échecs de ces contraceptions.

Le préservatif masculin est à l'origine de 2 % de grossesses dans l'année s'il est parfaitement utilisé, et de 15 % de grossesses en utilisation classique, appelée aussi utilisation typique. Cest ainsi qu'il est déconseillé comme seule contraception pour un couple avec une toute jeune fille car elle est très fertile... 
Les causes d'échec : le préservatif peut être placé imparfaitement, trop tard, rester dans le vagin, le garçon peut oublier de laisser un espace réservoir au bout, on peut l'abîmer avec les ongles ce qui le fragilise... Les motifs de moindre efficacité sont nombreux.

Le préservatif féminin quant à lui, entraîne 5 % de grossesse s'il est utilisé parfaitement, mais dans la vie réelle, le taux de grossesse monte à 21 %. Il est donc moins fiable d'après l'OMS, que le préservatif masculin.

Le diaphragme
 associé à des spermicides (en gel ou en crème) occasionne même quand il est parfaitement utilisé 6 % de grossesses. Et quand il est utilisé de manière classique, 16 % de grossesse.

L'éponge spermicide chez les femmes sans enfant entraîne 9 % de grossesses si elle est parfaitement utilisée et 16 % si elle est utilisée de manière classique... Et ces chiffres sont nettement plus élevés quand une femme a eu des enfants (20 % pour l'utilisation parfaite et 32 % en cas d'utilisation classique).

La contraception d'urgence (dîte pilule du lendemain) prise dans les 72 heures suivant le rapport à risque (et même jusqu'à 5 jours après) : Elle évite au moins 75 % de grossesses.

Voici des méthodes où le risque augmente nettement plus encore :
La méthode du calendrier (méthode Ogino) qui consiste à chercher à prévoir les jours à risque présente 9 % d'échecs en cas d'utilisation parfaite et 25 % de grossesses en cas d'utilisation typique réelle.

La méthode du retrait arrive à 4 % de grossesse en utilisation « parfaite » et dans la vie réelle, le taux de grossesse monte à 27 %. C'est la méthode "mieux que rien"

Les spermicides utilisés seuls (sans diaphragme) entraînent 18 % de grossesses en condition parfaite d'utilisation et 29 % dans la vie réelle en cas d'utilisation typique.

Et sans contraception ? (Juste pour comparer !)
On arrive à 85 % de grossesses !