jeudi 4 février 2016

Des enfants maigres, souvent en parfaite santé


Comme la pâleur ou le manque d'appétit, la maigreur inquiète souvent les 
parents. Il s'agit pourtant, dans bien des cas, d'une caractéristique hérédit 
sans conséquence pour la santé. 

Un trouble rare 
Si la minceur est fréquente (surtout à l'adolescence), la véri- table maigreur est rare sous nos latitudes! On la définit comme une insuffisance du poids comparé à la taille et elle s'apprécie par
rapport à des courbes de croissance établies pour l'ensemble de la population enfantine.

Quand le problème alerte le pédiatre 
Chez le nouveau-né, la maigreur peut traduire un trouble de la nutrition pendant la grossesse, dû à un problème de santé maternel (hypertension, toxémie, infection urinaire), au taba-gisme de la mère ou à un dépassement du terme. Cette maig-reur disparaît le plus souvent en quelques semaines. Certains
nourrissons ne grossissent pourtant pas suffisamment : le médecin recherchera alors une intolerance au gluten ou au lait de vache, une diarrhée chronique, une infection, ou une
autre maladie organique.

Des enfants maigres, souvent en parfaite santé
Chez le grand enfant et l'adolescent, il faut s'assurer qu'il y a bien maigreur, et non pas un accroissement plus rapide de la taille que du poids. Si la maigreur est confirmée, des facteurs héréditaires sont souvent retrouvés. Certains enfants sont constitutionnellement «maigres», mais néanmoins en parfaite santé! Quant aux ados qui «dévorent», grandissent et ne grossissent pas, rien d'anormal à cela, même s'ils se voûtent un peu et deviennent efflanqués. Le temps et un peu de sport
arrangeront tout cela. •